Mais la clef consiste à ouvrir la lampe à l’intérieur de nous pour voir comme un témoin non impliqué que la guerre est là et entrer en relation consciente avec ce champ de bataille que nous portons dans le cœur, le corps, l’esprit.
Ce ne sont pas les prières, les mantras, les chants sacrés les méditations, les postures ou les respirations de yoga qui peuvent nous aider, si ces pratiques sont vécues mécaniquement, pour oublier, recouvrir tout ce qui s’agite et qui demande à émerger à être vu et reconnu pour ce que c’est.
Sur ce chemin de connaissance, de conscience, L’asana-yoga est un bâton pour le pèlerin. Chaque séance peut être un face à face avec soi-même car le corps ne ment pas.
Le corps est considéré comme un objet extérieur qui doit répondre immédiatement à toutes les attentes. Cette attitude sera la même, dès que nous quitterons le tapis vis-à-vis des autres ou de ce que propose la vie.
Nous nous jugeons en permanence, « cela devrait être autrement ».
Dès que nous cessons de contrôler, de contracter, de discuter ce qui se présente par le biais du corps ce lâcher-prise induit la détente et permet au souffle de libérer, de fluidifier.
Faire la paix grâce à la vigilance « Voir » et « Lâcher » c’est-à-dire ne pas alimenter par des pensées. Je me laisse respirer, je suis là ouvert, prêt à rencontrer ce qui se révèle.
Ce ne sont pas les évènements qui créent des états intérieurs mais la façon dont nous entrons en relation avec. Faire la paix maintenant avec l’instant, me relie à la paix des profondeurs.
Etre simplement ce que nous sommes dans l’instant cesser tout conflit avec ces jeux de surface afin de se réconcilier avec soi-même avec la vie.
Une séance d’asana-yoga est un moment privilégié pour cela.